- corruptif
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⇒CORRUPTIF, IVE, adj.Rare. Qui a la propriété de corrompre, notamment par de l'argent :• ... Fraisier avait fait venir chez lui la loueuse de chaises, et la soumettait à sa conversation corruptive, aux ruses de sa puissance chicanière, à laquelle il était difficile de résister.BALZAC, Le Cousin Pons, 1847, p. 274.Rem. Attesté ds Lar. 19e-20e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892 et QUILLET 1965.Prononc. Seules transcr. ds LAND. 1834 qui transcrit [RR] double et ds LITTRÉ qui transcrit : ko-ru-ptif, fém. -pti-v' avec [
] simple. Cf. corrupteur. Étymol. et Hist. 1370-82 « qui détruit » (N. ORESME, Livre du Ciel et du Monde, éd. Menut-Denomy, Livre II, chap. 16, f° 121a : Fredeur [...] est une qualité active et corruptive de chaleur), attest. isolée en ce sens; av. 1382 au fig. (ID., ibid. ds MEUNIER, Essai sur la vie et les ouvrages de Nicole Oresme, p. 170 : Chose juste n'est pas corruptive (...) de cité) — 1534 (P. Fabri ds HUG.) repris au XIXe s. : av. 1821 (J. de Maistre ds Lar. 19e). Empr. au lat. tardif corruptivus « qui peut corrompre ». Fréq. abs. littér. :1.
corruptif, ive [kɔʀyptif, iv] adj.ÉTYM. V. 1385; du lat. tardif corruptivus « qui peut corrompre », du supin de corrumpere. → Corrompre.❖♦ Rare. Qui corrompt, en particulier par l'argent.0 (…) Fraisier avait fait venir chez lui la loueuse de chaises, et la soumettait à sa conversation corruptive, aux ruses de sa puissance chicanière, à laquelle il était difficile de résister.Balzac, le Cousin Pons, 1847, p. 274, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.